vendredi 25 janvier 2008

La folle vie de la mouche alcoolique


Voici un article qui vient de sortir dans Siences et Avenir:


Sous l’emprise de l’alcool, les mouches mâles deviennent bisexuelles.

L'alcool peut-il modifier le comportement d’une mouche ? Les chercheurs de l’université de Pennsylvanie voulaient connaître les effets d’une consommation régulière, donc d’un alcoolisme chronique, et la réponse les a bien surpris.

Le premier jour, les vapeurs d’alcool ont eu sur les mouches du vinaigre le même effet que chez l’homme : elles sont devenues plus gaies, puis ont piqué du nez.

Le second jour, les mouches se sont montrées plus résistantes à l’assoupissement, ce qui traduisait une accoutumance bien connue à la drogue.

Mais le troisième jour, les mouches, toutes des mâles, se faisaient des parades amoureuses.

Et le quatrième, le tiers d’entre elles s’accouplait en formant de longues chenilles, comme en témoigne le film de leurs ébats. L’alcool avait-il rendu les insectes homosexuels ? Pas vraiment, car les mâles alcooliques restaient très sensibles aux femelles qu’on leur présentait. Mais, désinhibés, ils étaient devenus bisexuels.
« Cet effet de l’alcool sur les mouches est une première, commente Jan Adrianus Veenstra, professeur en neurosciences à l’université de Bordeaux et au CNRS, mais la comparaison avec l’homme a ses limites. » Avis partagé par le Pr Martine Daoust, présidente de la Société française d’alcoologie : « La mouche, plutôt que de nous servir de modèle, va être un outil pour étudier la désinhibition, et cela ouvre de nouvelles perspectives de recherche sur la régulation cellulaire. »

L’alcool facilite les préliminaires, mais ensuite ? Dans l’étude, les mâles alcooliques se sont révélés de bien piètres partenaires, n’étant plus capables, le plus souvent, de passer à l’acte. Tragique sort que Shakespeare avait déjà noté, dans Macbeth, chez les humains victimes de cette drogue qui « provoque le désir mais supprime la performance ». P.K. Sciences et Avenir 02/08.


Non non, on n'est pas homo parce qu'on s'est murgé. Moi, ce que j'en dis, c'est que bien que l'alcool ne rende pas pédé, ceux qui zyeutent souvent du côté des hétéros peuvent en tirer une leçon: ils n'ont qu'à saouler l'objet de leur désir pendant 4 jours (Eh oui, il faut tout ça!), et ils pourront alors en faire ce qu'ils veulent, mais vous avez bien lu: ça fera de piètres partenaires. Qu'est-ce que vous voulez ? On ne peut pas tout avoir!

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je confirme !! L'alcool fait de vous, Messieurs, de piètres partenaires... Suivant la substance, on a le choix entre la quéquette molle, ou... le peine à jouir qui lime pendant des heures, pour le plus grand bonheur du compte en banque de notre gynéco !!! (ben oui, au bout d'un moment, non seulement c'est chiant, mais ça brûle !!).

Bisous Lapinou !

Le Gay Lapin a dit…

Pauvre Didou, c'est dur d'être une femme !!! Bizzz Didounette

Anonyme a dit…

Comment j'ai pu vivre sans savoir ça??? lol
L'alcool a sur moi un effet bénéfique pour mon partenaire... En clair, sobre = coincé du cul; imbibé = déluré...
Même pas envie de soigner ça!!!

Anonyme a dit…

Pas besoin d'imbiber pendant quatre jours, je connais des hétéros qui virent homo après quelques bières. Je ne sais rien de leurs performances car, de toute façon, les personnes qui sentent l'alcool, ça me repousse, moi.