lundi 29 septembre 2008

Le Poilu


Ben dites-donc! Il en faut peu pour vous émouvoir! Juste un titre, et vous vous emballez. Je sais quoi faire dorénavant pour avoir quelques coms. Je devais supprimer l'annonce, mais rien que pour vos commentaires, je la laisse.
Le problème, c'est qu'en titillant votre imagination, celle-ci s'emballe, et mon article risque de vous sembler fade au regard de vos phantasmes.
Tant-pis; voici mon article:

Je voulais en effet vous parler de celui que Mon Loup et moi appelons "Le Poilu".
Non non, il ne s'agit pas d'un vétéran de la 1ère guerre mondiale; je crois qu'ils ont tous "fermé leur parapluie", ou peu s'en faut.
Non, il s'agit d'un garçon (entre 30 et 40 ans, je pense) qui a une belle pilosité générale, et en particulier sur le torse. Comment le savons-nous, demanderez-vous? J'y viens.

Ce charmant jeune homme (ça y est, j'entends les moins de 30 ans s'esclaffer) habite un studio en rez-de-chaussée. Et son mini-appartement est situé face à la mer (Eh oui, pour ceux qui ne sauraient pas, Le Havre — près de mon terrier — est en bordure de mer). Seules une avenue et la plage le séparent donc de la Manche (c'est le nom de la mer, ici, juste histoire de vous culturer un peu).

Et figurez-vous que, contrairement à une idée reçue, ici, en Normandie (je continue ma leçon de géographie), le soleil sait montrer ses rayons qui réchauffent, et la peau, et la lib.. heu! le coeur.

Il se trouve que ce bellâtre (je vous raconterais plus loin) aime beaucoup le soleil, et en particulier lui exposer sa toison d'ébène. Ainsi, dès que l'astre pointe le bout de son nez, il ouvre en grand sa fenêtre, torse nu, et s'y installe, tantôt seul, tantôt accompagné, pour siroter quelque breuvage. Le rebord de sa fenêtre constitue donc un banc sur lequel il s'expose très fréquemment.

A présent, voici sa description physique: CE QU'IL EST BEAU, CE MEC !!!
Poilu, donc, mais un poil bien planté, qu'on imagine soyeux (même s'il l'a récemment raccourci), d'un beau brun foncé qui ressort sur sa peau hâlée (ben oui, à force de se faire chatouiller par le soleil sur la fenêtre !!!).

Pas un poil... de graisse, par-contre! Musclé juste comme il faut: ni trop, ni trop peu.
Passons au chef - je veux dire à la tête (il ne ressemble pas du-tout de visage à l'illustration de cet article ci-dessus). Crâne rasé ou tondu très court. Et ça lui va très bien (il y a des têtes à ça). Visage très agréable, SAUF... Eh oui,il y a un petit hic, qui est peut-être là pour rassurer tous ceux qui n'ont pas les mêmes atouts physiques. Le HIC ? Son nez ! Il donne l'impression que quelqu'un lui a appuyé dessus avec son doigt, et que son appendice nasal en a gardé la forme. Dommage! A sa place, je crois que je m'offrirais une petite opération (quoiqu'on dit ça ...!) car vraiment c'est la seule chose qui gâche le tableau.

Mais de loin, ou en passant au rythme de la circulation, "ça le fait" quand même !

Mais puisqu'on le connaît à présent un peu plus, vous voudriez certainement en savoir un peu plus sur sa vie ... intime. Bande de petits voyeurs !!! Moi y compris. Je vous disait ci-dessus qu'il était parfois accompagné à sa fenêtre. Garçons ? Filles ? Eh bien les deux! Mais apparemment personne d'officiel.

Et je peux même vous en dire un peu plus (c'est là que je vais faire ma commère). Il se trouve que nous avons vendu une voiture à ses parents. Et lors de cette transaction, ils on eu l'amabilité de nous offrir un verre. Les langues se délient toujours davantage lorsqu'elles sont humectées d'alcool. Ils en sont donc venus à nous parler de leur fils. Faisant allusion à son studio sur la plage, nous avons vite fait le rapprochement. Et la maman de nous expliquer qu'à l'âge où en est le garçon (je ne me souviens plus combien), elle ne s'attend plus à avoir de petits enfants. Cet âge n'étant tout de même pas canonique, nous subodorons que l'animal est "du bâtiment", des nôtres, quoi! Ou alors il touche aux deux tableaux. Je sais, Didou, on ne devrait pas se poser ce genre de question; ça regarde chacun personnellement. Mais nous, les gays, nous avons tellement dû construire notre personnalité autour de notre "particularité" que nous aimons distinguer nos alter-égos dans notre paysage.

Et puis, ça renforce le phantasme!

Donc si vous passez un jour sur le boulevard de la plage au Havre, en montant vers Sainte-Adresse, jetez un petit coup d'oeil en haut de la côte sur votre droite. Avec un peu de chance et un beau rayon de soleil, vous le verrez peut-être !?


Voilà, j'espère que cet article ne vous auras pas déçu. Quoiqu'il en soit, il aura eu le mérite de faire travailler votre imagination avant de paraître.

dimanche 28 septembre 2008

dimanche 14 septembre 2008

vendredi 12 septembre 2008

jeudi 11 septembre 2008

Afficher quelques photos, c'est dans mes cordes





Pierre Palmade - Regard lucide sur sa gaytitude

En consultant le blog "GayClic", j'ai trouvé cet extrait d'interview paru dans Paris-Match. Je trouve qu'il exprime bien comment on peut ressentir son homosexualité lorsqu'elle va à l'encontre de ce qu'on vous a enseigné. Ça se rapproche assez de ce que je ressentais jusqu'à une certaine époque, et rares sont les homos qui expriment aussi franchement de tels sentiments ambigus. En voici donc un extrait:


Propos recueillis par Ghislain Loustalot.
G.L : Au lycée vous sortiez avec des filles, mais vous étiez déjà attiré par les garçons. Comment avez-vous composé avec cette ambiguïté ?

P.P : J’ai vécu mon homosexualité comme une maladie. Dit par un hétéro, cela pourrait être mal pris, je le sais, mais j’assume, moi j’ai le droit.
G.L : Mais être homosexuel n’est pas une maladie !

P.P : Evidemment, mais je l’ai pensé longtemps, jusqu’à l’âge de 35 ans. Je commence petit à petit à envisager d’être ami avec mon homosexualité. Aujourd’hui encore il m’arrive de très mal le vivre et parfois je donnerais tout pour être hétéro. Quand je me regarde dans un miroir, je me dis que je suis un homme qui est fait pour protéger une femme, pour la faire rêver et je ne me vois pas être l’amant d’un autre homme, je ne me reconnais pas dans cela. Pourtant mon corps est électrisé par un beau mec, je suis sexuellement attiré par les hommes donc je suis foncièrement homosexuel. Mon personnage le dit dans la pièce : j’ai le sentiment d’être un homo dans le corps d’un hétéro. C’est étrange. Et complexe. Beaucoup plus que de dire, à propos de mon mariage avec Véronique, que je tentais de me cacher vis-à-vis du public, que c’était un problème d’image. Non, c’était entre moi et moi. Je l’aimais et en même temps je pouvais me dire, intimement, qu’il y avait une erreur. Une erreur de la nature qui me tombait dessus.

La suite ICI.

jeudi 4 septembre 2008

Fesse look

Toujours dans le cadre de mon travail, aujourd'hui je me suis "rincé l'oeil" d'une manière un peu différente d'hier.

Je me trouvais à proximité de ces grosses armoires réfrigérantes dans lesquelles on trouve le jambon (vous allez voir, il y a un rapport) et autres charcuteries.

Et là, il y avait 2 techniciens qui s'escrimaient à réparer cet engin. Un mignon était donc carrément monté dessus, mais d'où j'étais, pas grand chose à voir.

L'autre, par-contre (pas moche non plus, consommable, dirais-je), s'occupait de la basse.

Et pour cela, il devait adopter une position très certainement inconfortable. A genou par-terre, il devait s'aplatir et se cambrer au maximum pour accéder par en-dessous.

Or il se trouve que de par sa position, son tee-shirt était remonté, et son pantalon bleu-de-travail tirait vers le bas. On ne voyait aucun sous vêtement déborder (contrairement à la mode). Si bien qu'un superbe début de raie apparaissait au public (en l'occurrence: moi).

Vous me direz: "Il ne faut pas grand chose pour t'émoustiller!". Mais sous l'effort, ses muscles fessiers étaient tellement tendus que véritablement une superbe fente se dessinait, entre les 2 galbes prêts à exploser.

Ça me donne l'occasion de parler de cette mode actuelle de montrer ses formes arrières en laissant tomber le pantalon à mi-fesse (voire bas-fesse, parfois).

Un de mes amis me disait: "C'est absolument ridicule!". Peut-être, mais il est hétéro, lui. Je crois qu'il ne voit pas les strings des minettes de la même façon.
Verso de photo changé

Personnellement, je ne peux pas porter mes pantalons de la sorte. Question de génération, peut-être. Mais j'avoue que c'est parfois agréable à regarder. Je dis parfois, car tout dépend du sujet porteur de la chose. En dehors de cette mode, c'est souvent les gars gras et peu soigneux de leur personne qui laissent dépasser cette crevasse au vu de tous. Mais alors (à moins d'avoir des goûts particuliers), c'est pas très ragoûtant. Il n'y a rien de plus grotesque et de plus grossier qu'une raie grasse étriquée dans un vieux froc.

Et il en va de même de la mode boxer-à-l'air: le spectacle n'est pas toujours des plus alléchants.

Par-contre, il arrive qu'un beau petit fessier aguicheur montre le bout de son ... pli. Et là, bien sûr, mes yeux se baladent. C'est pas de ma faute; je n'arrive pas à les tenir.


Et vous, que pensez-vous de cette tendance ?

mercredi 3 septembre 2008

Régal des yeux

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Aujourd'hui, au boulot, je me suis régalé les yeux.

Ma profession m'amène à fréquenter régulièrement les "grandes surfaces". Et cet après-midi, j'ai aperçu un choupinet vraiment craquant (mieux encore que ci-dessus).

C'est très probablement un petit étudiant en train d'emménager dans son studio pour l'année scolaire, et il est venu faire ses courses avec maman, histoire de remplir les placards de tout ce qu'il faut (pâtes, PQ, yaourts, etc...)

Une petite frimousse à croquer, des yeux superbes, un peu comme ceux que je vous montrais ici, mais en marron, et un p'tit cuuul !!! Cambré comme il faut.

Bref, tout plein mimi.

Et il a eu la bonne idée de 'stationner' près de l'endroit où je me trouvais et d'aller et venir avec ses courses pour les déposer dans son caddie.

Si bien que j'avais tout le loisir de le regarder (plus ou moins discrètement) sous tous les angles. Un régal ! Peut-être a-t-il fini par s'en rendre compte, mais ça n'a rien changé à son comportement: indifférent. Sauf qu'un moment j'ai cru le voir rougir. (Illusion de l'espoir ?)

Mon loup dit parfois que je drague souvent, et que je vais un jour me prendre une mandale. Erreur ! Je ne drague pas; j'aime regarder les belles "choses", et en particulier les beaux mecs.

Je dis toujours: "Il n'y a pas de mal à se faire plaisir à regarder ce qui est beau, tant qu'on n'y touche pas." Pour parodier une phrase d'un célèbre présentateur: "regarder n'est pas tromper".

Et vous, qu'en pensez-vous ?