
vendredi 23 mai 2008
jeudi 15 mai 2008
Traduction
Vous vous êtes peut-être demandé ce qu'étaient ces idéogrammes chinois et ce texte arabe. En fait, une pub sur le net me proposait de transcrire mon nom en chinois. Mais dans ce cas, il s'agissait d'une transcription phonétique. J'ai préféré rechercher un traducteur automatique.
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Ce que vous pouvez donc lire ci-dessus, c'est une traduction (approximative) en chinois et en arabe de "Gay Lapin". Je dis bien approximative, car j'ai fait ce que j'ai pu. Vous qui pratiquez ces langues, n'hésitez pas à corriger mes fautes.
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Pour la partie chinoise, peut-être vous demandez-vous pourquoi c'est si long. Voici la traduction mot à mot: Lapin Même Sexe Aimer.
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Du côté Arabe, ça se prononce à peu près Arnab Louti. Si on traduit dans l'autre sens, Louti signifie "homosexuel", "gay", et ... "PD". Si si ! Vous avez bien lu ! Alors, les connaisseurs en langue (mais non, je ne parle pas des rouleurs de patins professionnels !), pouvez-vous éclairer notre lanterne sur le sujet ? Même s'il m'arrive, en tant que personne concernée, d'utiliser le terme "pédé", il reste quand même dans le registre des insultes. لُوطِيّ (louti) est-il utilisé comme insulte ?
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J'attends avec impatience vos commentaires, corrections, éclaircissement, et explications.
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mercredi 14 mai 2008
7 ans au Tibet
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Plus d'infos derrière ces 3 photos:
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Lundi dernier, il était diffusé ce film de Jean-Jacques Annaud, réalisé en 1997, tiré du livre autobiographique éponyme de Heinrich Harrer.
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Je croyais l'avoir déjà vu, et en fait, non. Et je ne regrette pas de l'avoir regardé. Superbe film.
Je croyais l'avoir déjà vu, et en fait, non. Et je ne regrette pas de l'avoir regardé. Superbe film.
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Outre l'intérêt cinématographique, historique, et le retentissement dans
l'actualité, ce film a également un intérêt "esthétique". La photographie y est superbe, mais je veux surtout parler du beau Brad Pitt. Et je dois dire que particulièrement dans ce film, il est vraiment "mimi", hyper-craquant! Cliquez donc sur la photo ci-contre, et vous en aurez quelques aperçus (Vidéo de la bande-annonce). Il avait 34 ans quand il a joué dans ce film.
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Notons au passage que depuis ce film, Brad Pitt, David Thewlis (2ème 1er rôle) et Jean-Jacques Annaud sont interdits de territoire chinois.
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Notons au passage que depuis ce film, Brad Pitt, David Thewlis (2ème 1er rôle) et Jean-Jacques Annaud sont interdits de territoire chinois.
Plus d'infos derrière ces 3 photos:
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lundi 12 mai 2008
jeudi 8 mai 2008
Just a kiss

Ce film a su montrer la difficulté d'une relation amoureuse entre deux ethnies différentes, aux moeurs et coutumes différentes. La famille pakistanaise se voyait déshonorée auprès de sa communauté. Le héros de l'histoire a dû, à un moment, cesser de ménager la chèvre et le chou, et donc a dû faire un choix.
Ce film, que j'ai trouvé très intéressant (même mon Loup l'a apprécié alors que les films intimistes, c'est vraiment pas son truc), m'a fait penser à certaines situations que peut rencontrer un jeune gay au moment de son coming-out. On pouvait en effet faire certains parallèles.
Mais il y avait aussi une cerise sur le gâteau: le superbe comédien qui jouait le rôle de l'amoureux: Atta Yaqub, un petit bijou encore plus télégénique que photogénique !
dimanche 4 mai 2008
Ça copule dur, dans le jardin !
Si, si. Je vous assure ! Et à répétition ! Un p'tit coup toutes les 10 mn. Quelle endurance!
Qui ça ? Ben les tortues, voyons! Pourtant on nous avait donné Athéna (heu! Athénos!) comme une femelle. Mais elle s'occupe bien d'Argane !
Donc avec un peu (beaucoup) de chance, on sera peut-être grand-pères. Ne connaissant pas la durée de gestation de l'oeuf de tortue, je ne saurais vous dire quand. Encore faudrait-il qu'ils soient pondus !
Qui ça ? Ben les tortues, voyons! Pourtant on nous avait donné Athéna (heu! Athénos!) comme une femelle. Mais elle s'occupe bien d'Argane !
Donc avec un peu (beaucoup) de chance, on sera peut-être grand-pères. Ne connaissant pas la durée de gestation de l'oeuf de tortue, je ne saurais vous dire quand. Encore faudrait-il qu'ils soient pondus !
jeudi 1 mai 2008
dimanche 27 avril 2008
Souvenirs, souvenirs,...
Suite à mon appel à l'aide, Didou m'a suggéré de raconter mon premier "amour" d'école ? Une lapinette ? Un lapinou ?
J'avouerais que je n'ai pas eu précisément d'amour d'école. Mais ça me rappelle tout de même à certains souvenirs.
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D'abord, en ce qui concerne l'école, je me souviens en primaire avoir apprécié la beauté de certains de mes petits camarades. En particulier Guillaume. Je n'étais pas indifférent non plus à un certain Luc, qui plus tard est devenu un affreux baba-cool négligé. Mais pas vraiment d'amourette. Et comme c'était une école de garçons (eh oui, c'est vieux - ça a changé juste quand je suis parti de CM2), je ne risquais pas de tomber sous le charme d'une mignonne.
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Mais j'avouerais tout de même que j'avais à cette époque une "fiancée". C'était la fille d'amis de mes parents, mais beaucoup plus que ça: quasiment ma jumelle, puisqu'elle est née le lendemain de moi, dans la même maternité. C'est dire qu'on s'est toujours connus.
Je me souviens de notre premier baiser. Nous devions avoir 5 ou 6 ans, et ce fut avec précipitation, car en cachette de nos parents présents. Et je me souviens que je voulais lui montrer qu'il fallait mettre la langue, mais on n'en a pas eu le temps.
Nous nous sommes vus par la suite un peu moins souvent vers nos 10 ans, bien que nous soyions appelés par certains adultes "les petits fiancés". Puis son départ a clos nos relations pendant quelques années.
Nous nous sommes vus par la suite un peu moins souvent vers nos 10 ans, bien que nous soyions appelés par certains adultes "les petits fiancés". Puis son départ a clos nos relations pendant quelques années.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Cette petite fiancée est donc partie de la région avec ses parents vers l'age de 13 ans.
Mais devinez quoi ?! Quand je l'ai revue quelques années plus tard, je commençais à me poser des questions sur mon avenir dans la société (entendez: "ma situation familiale que je devais, bien-sûr, composer de façon classique").
Si bien qu'elle est devenue la seule personne avec qui je pensais pouvoir faire ma vie (excepté, peut-être, une autre amie d'enfance qui était amoureuse de moi). Beaucoup d'homos qui se sont mariés, je pense, l'ont fait avec leur amie d'enfance. Peur des femmes ? De l'union qui doit s'établir contre notre nature? C'est plus facile avec quelqu'un qu'on connaît depuis toujours.
Et un copain ayant manifesté quelque intérêt à son adresse, je me suis précipité dans cette relation et me suis ainsi retrouvé marié à l'âge de 22 ans.
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Mais la suggestion de Didou m'a en premier lieu rappelé une anecdote. Ce n'était pas une amourette, mais une réflexion que je me suis faite. Je m'explique:
Je devais avoir alors à peu près 4 ans. Et je m'étonne encore de m'être fait une telle remarque. Il y avait dans mon voisinage une petite rouquine très jolie et pétillante, qui s'appelait Sandra ou Alexandra, je ne sais plus trop. Un jour, nous étions en bas de chez nous, et, allez savoir pourquoi, j'ai apprécié ce moment, et je me suis dit, dans ma petite tête de 4 ans: "Il faut que je me souvienne toute ma vie de ce moment, et d'elle". Et ce souvenir est bien resté, et me revient parfois. Je la vois alors, telle qu'elle était, avec ses beaux cheveux auburn légèrement bouclés, là, en bas de notre immeuble. Pourtant, il n'y a jamais vraiment eu de relation entre nous, ni même d'amitié.
Paresse
lundi 21 avril 2008
dimanche 20 avril 2008
Devise
Avant le grand boum de ma vie (entendez: "mon coming-out"), j'avais pour devise secrète ces paroles de Gainsbourg chantées divinement par Jane Birking:
"Fuir le bonheur, de peur qu'il n'se sauve"
Cette époque est bien révolue, rassurez-vous. Je vous laisse à votre méditation sur cette phrase.
dimanche 13 avril 2008
mardi 8 avril 2008
Peut-on rire de tout ?
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Il y a quelques temps, je répondais à 'Matthieu l'Anonyme' qu'"il ne faut pas prendre les plaisanteries sur les pédés comme une réelle homophobie." Ceci pour qu'il n'ait pas une peur excessive de son entourage, au cas où il voudrait faire son coming-out.
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Ce à quoi un autre visiteur anonyme a répondu: "Je pense qu'à chaque fois qu'une blague homophobe est sortie (ou une injure comme enculé), il faut faire remarquer à la personne au minimum que ce propos n'est pas PC (politiquement correct) si tu veux rester neutre envers ton interlocuteur, et préciser qu'il est homophobe si tu es plus à l'aise avec toi et envers la personne qui s'est (mal) exprimée. C'est aussi une façon de lutter contre l'homophonie en changeant et faisant évoluer les mentalités. Et ça marchera peut-être pour la génération suivante qui ne considérera plus qu'un enculé c'est négatif et grossier et parfois ça commence par son propre langage (aussi envahi d'homophobie)."
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Personnellement, je ne suis pas aussi catégorique. Il me semble que le véritable humour, c'est d'abord de savoir se moquer de soi-même. Qu'on soit "pédé", juif, noir, Belge, blonde, ou quoique ce soit d'autre, il faut savoir rire de soi-même (des clichés, mais aussi des réalités).
Personnellement, je ne suis pas aussi catégorique. Il me semble que le véritable humour, c'est d'abord de savoir se moquer de soi-même. Qu'on soit "pédé", juif, noir, Belge, blonde, ou quoique ce soit d'autre, il faut savoir rire de soi-même (des clichés, mais aussi des réalités).
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Bien-sûr, on ne peut pas en rire avec tout le monde. Ainsi, une blague homophobe dans la bouche d'un homophobe n'est pas drôle. Ni une histoire juive dans la bouche d'un antisémite, une blague raciste dans la bouche d'un xénophobe, ...
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Mais je ne considère pas les blagues de vestiaire, par exemple sur les 'pédés', comme méchantes et foncièrement homophobes (en général). Je vois ça simplement comme une affirmation de leur virilité (virilité dont ces pauvres petits hétéros sont si peu sûrs !).
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Aussi, je pense que le petit Matthieu et tous ceux qui ont peur de faire leur coming-out ne doivent pas s'arrêter sur des remarques qu'ils entendent dans leur entourage. Mon père m'a bien dit un jour, au sujet d'un gay, fils d'amis: "Il n'aurait pas fallu que j'aie ça à la maison; il ne serait pas resté plus de 2 minutes!" Il n'empêche que quand il a appris pour moi, il ne m'a pas rejeté, même s'il n'approuve pas mon mode de vie.
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Je crois qu'il faut donc savoir relativiser les choses. Certes, je sais que dans notre dos, des gens qui font bonne figure devant peuvent s'amuser entre eux à notre sujet, mais très sincèrement, je ne pense pas que ce soit méchant.
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Moi-même, je ris donc volontiers sur des blagues sur les homos, pourvu qu'elles soient bonnes. Bon, c'est vrai, les blagues de vestiaires ne sont pas toujours fines, mais il y en a de bonnes, parfois.
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Je dirais enfin que je pense que l'humour est une preuve d'intelligence. Et inversement, le manque d'humour découle d'un manque d'intelligence; les 2 sont liés. Je dis ceci en faisant bien la distinction entre les sarcasmes et le véritable humour. Ainsi, Laurent Gerra, que je considère comme quelqu'un de talentueux, met son talent au service de la moquerie ironique et méchante(et en particulier homophobe), et ça, ça ne me fait pas rire dutout!
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Moralité, on peut rire de tout,
mais pas avec n'importe qui !
dimanche 6 avril 2008
samedi 5 avril 2008
dimanche 30 mars 2008
"Contre nature"

Petite pensée qui me passe par la tête:
Certaines personnes homophobes ou 'cul-bénit' utilisent parfois cette expression "contre nature" pour désigner les relations homosexuelles.
La réalité est pourtant totalement inverse. Car ma nature est homosexuelle. Ainsi, pendant des années, pour coller à ce que mon univers socio-culturel et familial attendait de moi, j'ai eu des relations contre ma nature, des relations hétérosexuelles.
Ces personnes "bien-pensantes" veulent nous pousser à avoir des rapports contre-nature ! Un comble !
samedi 29 mars 2008
Matthieu l'Anonyme
Je viens de recevoir un commentaire sur l'article Matthieu, le coming-out d’un gaucher.
Voici ce commentaire:
Je viens de découvrir ton blog, et je voudrais dire pour commencer, que je suis en total accord avec tes réflexions, tout ce que tu dis exprime ce que je pense (lorsque je philosophe tout seul dans ma tête!) mais tes mots sont, je pense, bien plus justes que ce que je pourrais écrire moi-même.
Mais je suis sur que beaucoup d'autres t'ont déjà félicités pour ton blog bien avant moi. Et donc la véritable raison pour laquelle je t'écris, c'est pour dire que j'ai trouvé de nombreuses similitudes avec moi dans chacun de tes articles (je n'en ai lus que trois ou quatre pour l'instant je vais très vite continuer).Les voici:je suis gay, gaucher, je m'appelle Matthieu, mes amis me surnomment Lapinou et je suis un fou de ski (J'ai lu tes débuts a ski)Je suis certain d'en trouver d'autres plus tard.
J'ai aujourd'hui 16ans et je suis dans une phase de ma vie ou je réfléchis énormément sur mon homosexualité (sûrement un peu trop). Je suis donc bien tombé en atterrissant sur ton blog et je commence à envisager le fait de dévoiler mon "secret" à certains de mes amis (je ne suis pas encore rendu).
Moi aussi, je pensais auparavant que l'homosexualité était une anomalie comme tu le dis, mais j'ai un jour vu un documentaire sur les gauchers (que de coïncidences), j'ai appris qu'avant le 19eme siecle, le fait d'etre gaucher était aussi "grave" que d'etre homosexuel, les gauchers étaient considérés comme possedés par le diable! Et ils était torturés si ils ne s'avisaient pas vite d'etre droitiers. Je ne savais alors meme pas que les gauchers avait été victimes de leur gaucheté. (moi qui suis gay et gaucher à la fois, j'ai eu de la chance de ne pas naitre à cette époque). Le documentaire a ensuite montré l'évolution des mentalités jusqu'à aujourd'hui. Il s'est ensuite terminé en expliquant que les gauchers possedaient une intelligence et un sens artistique plus développé, ainsi que de meilleurs reflexes que les droitiers. J'ai alors fait le parrallele avec l'homosexualité, et je considere désormais les différences comme des forces. En effet je pense depuis que les gays peuvent regrouper les qualité féminine et masculine à la fois(quoique ce soit aussi vrai pour les défauts).Les discriminations ne sont que le fait de la société et évoluent avec les époques. Désormais, je n'ai plus aucun complexe sur le fait d'etre ce que je suis, j'ai simplement peur de la réaction de mes proches qui ne partagent peut-etre pas mon point de vue!(il y a peu de chance).
J'ai donc fini ce que j'avais à dire. C’est la première fois que je parle de ça à quelqu'un, peut-être trouvera-tu mes réflexions banales et juvéniles, mais je suis content d’en avoir parlé. Tu as déjà davantage réfléchis que moi sur la question et tu es plus âgé ! J’ai essayé de m’exprimer en bon français comme tu le fais si bien et ne fait pas attention aux fautes.Quoi qu'il en soit si tu veux me recontacter signale moi dans ton prochain article! =)
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Il s'agit donc d'un petit gars de 16 ans qui s'exprime, ma fois, très bien. Lui-même s'appelle Matthieu et est gaucher. (Pas moi, Matthieu! C'était un article que j'ai trouvé sur le Net et que j'ai repris car je l'ai trouvé très intéressant. Car la comparaison gaucher/gay est très appropriée comme tu l'expliques toi-même si bien en faisant référence au sort des gauchers à une certaine époque de l'histoire).
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Je trouve le commentaire de Matthieu très mûr, et très encourageant, car il démontre que les choses ont changé et changent encore dans l'acceptation de soi en tant qu'homo. Que me serais-je évité bien des peines et des déboires si j'avais eu une telle lucidité, si la société en avait été où elle est actuellement sur le sujet (même s'il y a encore beaucoup à faire), si j'avais osé m'affirmer comme je suis aussi tôt! Avec des "si" ...
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Message à Matthieu: Pour ta crainte d'en parler, je pense qu'on se fait plus d'appréhension qu'il ne faudrait. Tout compte fait, l'accueil en général n'est pas si mauvais dans la famille. Sauf si on a affaire à des homophobes purs et durs! Mais il ne faut pas prendre les plaisanteries sur les pédés comme une réelle homophobie. Moi je prends ça comme les blagues sur les blondes, ou les Belges. Mais si tu veux qu'on continue d'en discuter, tu peux me laisser ton adresse e-mail en m'envoyant un message sur le lien tout en bas de cette page, sous Bugs'Bunny. A bientôt, j'espère, Lapinou!
vendredi 28 mars 2008
Scoop !
mercredi 26 mars 2008
Sa raison d'être

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Réalisé par : Renaud Bertrand
Acteurs : Michaël Cohen (Nicolas), Nicolas Gob (Bruno), Clémentine Célarié (Hélène), Nozha Khouadra (Nadia), Valérie Donzelli (Nathalie)
En 1981, Bruno, Isabelle et Nicolas ont vingt ans. C'est pour eux le temps des grandes espérances et aussi celui de leurs premières histoires d'amour. Bruno aime Isabelle, la soeur de Nicolas. Nicolas, quant à lui, aime Bruno. Entre les deux garçons s'épanouit une relation aux frontières de l'amour et de l'amitié. Quand Isabelle meurt tragiquement, Nicolas propose à Bruno de s'installer avec lui pour élever Jérémy, le fils d'Isabelle, que Bruno devait reconnaître. C'est alors que, des Etats-Unis, parviennent des rumeurs concernant une maladie mystérieuse, rapidement surnommée «cancer gay» par la presse...
A travers leurs rêves et leurs combats, c'est le portrait sur vingt ans d'une génération bousculée qui doit réinventer l'amour pour triompher de la mort.
Le réalisateur de «Clara Sheller» évoque le destin d'une génération qui, au début des années 80, fut fauchée par le sida dans une indifférence presque totale. Une oeuvre louable d'une grande qualité.
Saluons au passage Clémentine Célarié qui a embrassé en public un séropositif sur la bouche pour faire avancer les idées sur le sujet.
Suite mercredi prochain.
lundi 24 mars 2008
Esthétique

Non pas que je fasse une "fixette" sur le sujet, mais vos commentaires sur "Jalousie" et "La magie du miroir" ont éveillé en moi quelques réflexions supplémentaires. Donc je vous les livre, et après, promis, je ne reviendrais plus sur le sujet. Car en effet, il n'y a pas que ça dans la vie.
Un grand nombre d'entre vous, en effet, ont dit, en gros, que la beauté physique n'était pas très importante, que l'essentiel était la beauté intérieure (Gainsbourg disait: "La beauté cachée - des laids, des laids - se voit sans délais, délais"). Je pense que c'est ce qu'on dit quand on veut se rassurer, parce qu'on ne se trouve pas spécialement beau. Alors on se fait une raison. Ça vaut mieux, car on ne peut y faire grand chose (sauf en faisant appel à la chirurgie esthétique - avec des résultats parfois pires que l'original).
Mais peut-on pour autant dire que la beauté physique, ce n'est rien?
Beaucoup d'entre nous essayons de nous faire un cadre de vie agréable, un beau logement, nous essayons de nous habiller de façon plaisante, les femmes (et certains hommes) se maquillent. Plus ou moins, mais on essaye quand même d'améliorer l'ordinaire. Et dans tout ça, la beauté physique n'aurait pas d'importance? Pourquoi? Parce qu'on ne la voit pas soi-même? Sympa pour notre entourage! Et puis, bien que je ne sois pas du genre à me mirer tous les quarts d'heure, je me vois quand-même de temps en temps.
L'esthétique à pourtant une importance plus grande que ce qu'on dit. Dans le domaine de la séduction, déjà! Mais pas seulement! Dans les contacts sociaux. Plus encore, il est reconnu que les gens beaux ont plus de possibilités d'emploi (la revanche des blondes!). A capacités égales, un beau aura plus de chance d'être embauché qu'un laid.
Donc je pense que le terme d'hypocrisie utilisé par certains de mes commentateurs est justifié. Quoiqu'on en dise (excepté pour ceux qui n'ont aucun sens esthétique, ne s'habillent pas, n'arrangent pas leur intérieur, ...), nous aimerions être beaux.
Et qu'on ne me relance pas sur 'la beauté est relative'. Bien-sûr! C'est une notion propre à chacun (et heureusement: le laid des uns peut être beau pour d'autres), qui peut évoluer chez une même personne au fil des ans (aujourd'hui je peux apprécier davantage la beauté d'un quarantenaire qu'il y a 20 ans). C'est une notion qui évolue également selon les époques, les lieux, quoiqu'il est reconnu que des personnes ayant certains traits physiques sont jugées plus attirantes de manière à peu près universelle.
D'autre part, la beauté sans le charme, c'est pas terrible. Je croise chaque semaine un p'tit gars qui a une petite gueule plutôt bien faite. Mais il a autant de charisme qu'un poteau électrique. Donc ça, c'est pas terrible !
Voilà tout ce que j'avais envie de dire. Mais cela ne veut pas dire que je n'apprécie que les beaux. Que tous mes amis qui ont des complexes ou quelque lucidité sur leur physique se rassurent; j'apprécie énormément LEUR BEAUTÉ INTÉRIEURE. ;-)
dimanche 23 mars 2008
La magie du miroir

Un billet précédent a suscité un certain nombre de commentaires. Certains se voulaient encourageants, rassurants, mais souvent on m'a fait comprendre que je ne devais pas porter tant d'importance aux apparences, mais plutôt à la "beauté intérieure". Ce à quoi j'ai répondu: "Pourquoi oppose-t-on systématiquement la beauté physique à la beauté intérieure? Moi, les 2 ensemble, ça m'irait bien, avec le charme en prime. OK, je suis gourmand. Mais le pire, c'est qu'il y en a qui ont tout ça! Si si, j'en ai rencontré."
Une réponse a été: "Il suffit de se plaire à soit même ." C'est peut-être bien là le problème!
Heureusement, le miroir est doté d'une capacité magique. Si si, vous n'aviez jamais remarqué ?
Il a la faculté de vous cacher des choses que vous ne devriez pas voir pour continuer à vous (plaire ? Non!) supporter.
Je m'explique: n'avez-vous jamais crié des holà! quand vous vous voyez sur des photos, ou pire, dans des films? C'est beaucoup plus insupportable que de se voir dans le miroir. Comme d'entendre sa voix enregistrée, par rapport à celle qu'on entend dans sa boîte crânienne.
Je vous donne un exemple perso: ceux qui ont lu mon blog attentivement et studieusement savent que j'ai un grand nombre de grains de beauté. Je vous dirais d'abord qu'ils n'ont de beauté que le nom. Eh bien figurez-vous que si je n'y prête pas une attention particulière, devant ma glace, cette multitude de points noirs disgracieux échappe à ma vue. Ils restent dans un flou artistique. Il faut que je fasse un effort d'attention pour ... constater les dégâts.
Ça me rappelle une maladie qui a été un jour expliquée à la TV. Ça s'appelle, je crois, "négligence gauche". La personne atteinte de cette maladie néglige ce qui est présent sur sa gauche. Ainsi, elle ne mangera pas ce qui est à gauche dans son assiette. Non pas qu'elle ne le voit pas, mais son cerveau le néglige. Il lui faut porter une attention particulière pour "voir" ce qui est sur sa gauche.
Ben le miroir, c'est pareil! Alors j'appellerais ça la "négligence du miroir". Ceci dit, c'est pas plus mal comme ça !
VIVE LA MAGIE DU MIROIR !
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vendredi 21 mars 2008
Vanneste - ou - Ce qu'on peut écrire comme c...eries quand on est homophobe !

Alain Piriou, dans son blog, nous montre ce dont il s'agit. Les commentaires qui suivent cet article, tant contre que pour ce livre sont également intéressants.
Je vous invite à le consulter.
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Réflexions
samedi 15 mars 2008
Jalousie

Je ne parle pas du désir de possession exclusive de la personne aimée ou du tourment causé par son infidélité ou encore la crainte de son infidélité. Ça, c'est vilain aussi.
Mais je parle du dépit causé par l'envie.
L'envie, la convoitise. Je ne jalouse pas ceux qui possèdent ce que je n'ai pas, même si j'aimerais avoir ces choses.
SAUF:
J'avoue. Je suis jaloux de ceux qui ont la beauté.
Un beau visage, une mâchoire mâle, des yeux superbes, des dents blanches et régulières, une peau douce, fine et régulière, des muscles fermes, un corps sec, des épaules larges, taillé en V, de longues jambe, une peau hâlée, etc...
Je n'en veux pas à ceux qui possèdent tout ça, je n'ai aucune animosité à leur encontre, mais je les envie. Mais même si on peut aider un peu les choses avec du sport, on n'y peut en réalité pas grand chose.
Vous me direz: "La beauté, ce n'est pas la chose la plus importante, dans la vie." OK, mais malgré tout, JE LES ENVIE.
jeudi 13 mars 2008
mardi 11 mars 2008
lundi 10 mars 2008
Homoparentalité

Aujourd'hui dans l'émission de Faustine Baulaert, sur Europe 1, le sujet traité était: Enfants, Parents : Comment vivre l'homoparentalité ?
Je n'ai pas pu écouter tout (Je bosse un peu, parfois! Quand-même!). Mais si ça vous intéresse, vous pouvez l'écouter ICI.
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Cette émission avait l'intérêt de ne plus s'arrêter à "pour ou contre l'homoparentalité", mais de partir du constat que cela existe, donc: comment enfants, parents et grands-parents la vivent-ils?
dimanche 9 mars 2008
Flannan Obé

Je vous présente Flannan Obé.
Pourquoi est-ce que je vous parle de lui ? Parce que l'année dernière, lors de la GayPride à Paris, je l'ai vu en tête d'un groupe du défilé. Je me dis "Mais je le connais! Mince! (ça se dit plus, ça?) D'où est-ce que je le
connais? Ha oui, ça y est, il joue dans Avocats & Associés (un feuilleton que j'apprécie, dans lequel il joue le rôle du petit amis d'un des avocats)."


J'ai eu du mal à retrouver son nom car il figure très rarement dans le générique.
Mais je l'ai enfin retrouvé, avec en prime l'explication de sa présence dans le cortège. En effet, il est (ou a été) président de l'association SOS Homophobie. Cette assos' vise à lutter pour obtenir l'égalité des droits, en loi et en faits, dans tous les domaines (unions, parentalité, santé, etc.) entre les homosexuel-le-s et les hétérosexuel-le-s, seul-e-s ou en couples, ainsi qu'une prise en compte de l'homosexualité et de la lutte contre l'homophobie dans le milieu scolaire. Elle se veut la plus proche possible des victimes d'homophobie en France, que ce soit par sa ligne anonyme d'écoute et d'assistance, mais aussi
par la poursuite du développement d'un réseau de correspondants dans toute la France (vous trouverez ses coordonnées en cliquant ci-contre).

A part ça, c'est un artiste assez complet car il excelle également en chant et en danse. Il a joué dans d'autres films et séries:
Du jour au lendemain (2005) (Thierry)
Monsieur Batignole (2002) (Paul, le locataire)
Un Amour à taire (2005) (Raymond)
Jean Moulin (2002) (Alain)
Rastignac ou les ambitieux (2001) (Lucien de Rubempré).
Du jour au lendemain (2005) (Thierry)
Monsieur Batignole (2002) (Paul, le locataire)
Un Amour à taire (2005) (Raymond)
Jean Moulin (2002) (Alain)
Rastignac ou les ambitieux (2001) (Lucien de Rubempré).

^ Pour en savoir plus, cliquez cette photo! ^
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Alors bon vent, Flannan, dans ta carrière de comédien-chanteur!
vendredi 7 mars 2008
mercredi 5 mars 2008
mardi 4 mars 2008
GayPride 2008
lundi 3 mars 2008
samedi 1 mars 2008
Sérénité trouvée

Je m'étonnais parfois de voir certains blogs plus ou moins délaissés par leurs auteurs. Or, vous aurez peut-être constaté qu'en dehors du fait que j'ai été absent une semaine, j'écris beaucoup moins systématiquement sur ce blog.
En fait, j'en éprouve beaucoup moins le besoin. Car je pense qu'écrire ici a été une forme de thérapie pour moi. Je m'explique.
J'avais besoin d'exprimer des choses, notamment en rapport avec mon homosexualité. D'où les articles: "les 2 facteurs", "Pile ou face - Recto-Verso", "Y-a pas de honte!", "Paternité", "Définition: Hétéro", "Le 6ème sens", et certaines confessions dans "le Lapin d'Or", ainsi que par-ci par-là dans mes textes.
Je dois avouer que ma pensée profonde sur le sujet était encore influencée par mon éducation chrétienne stricte, et que, bien que ne le disant pas, je voyais encore dans l'homosexualité une anomalie de la nature (du fait de la personnalité et du contexte - voir articles ci-dessus cités), qu'il fallait accepter et respecter, mais anomalie tout de même.
Et je dois dire que ma vision a changé ces derniers temps. Grâce, vous disais-je, à ces articles que j'écris, mais grâce aussi à vos commentaires. Mais je pense que cette semaine passée en compagnie d'amis hétéros y a beaucoup contribué. Car je dois faire un autre aveu: j'acceptais jusqu'alors leur discours sur "la normalité de l'homosexualité" comme une volonté de nous soutenir, nous accepter et nous encourager, mais pas comme une réalité totale. Un peu comme des blacks ou des beurs pourraient voir dans la sympathie des blancs quelque chose de forcé, de pas vraiment naturel, une sorte de discrimination positive.
Et là, à la fin de mon séjour en montagne, j'étais sur un tire-fesses (!!! ;-) ), et il m'est venu à l'esprit toutes ces choses. Et c'est là où je pense que nos amis sont vraiment sincères et d'une grande valeur, car je me suis vraiment senti bien avec eux. Là, sur ce tire-fesses, en pleine montagne, je me suis senti enfin SEREIN. Et cela m'émeut, rien que d'y penser.
Oui, aujourd'hui, je me sens vraiment comme un gaucher. Des statistiques disent que le pourcentage de gauchers dans la population varie de 10 à 13% selon des sources qui seraient en dessous de la réalité. Il y aurait 25% de gauchers à la naissance. Environ 10% …?... le resterait à l’âge adulte. Vous direz que je cite souvent cette comparaison, mais je trouve qu'elle est très appropriée. On estime également à environs 10% de nombre d'homos (Avoués, ou non ? Là est la question! Sont-ils 25% en réalité? 15% de gays "contrariés"?). C'est donc une particularité, mais en aucun cas une anormalité. Des peuplades dites "sous-développées" sont sur ce sujet bien en avance sur nous, car elles intègrent cette notion tout naturellement.
Tout cela m'amène à vous dire que je ne vais continuer à écrire sur ce blog, à vous y retrouver avec joie (vos commentaires sont toujours très appréciés), mais que j'y serais peut-être un peu moins assidu qu'auparavant. Il me reste encore quelques sujets à développer (celui sur l'homophobie que je vous annonce depuis longtemps). Par-contre, je pense que je vais continuer à vous lire, vous qui écrivez aussi vos blog. Je les apprécie beaucoup, et lorsqu'il y en a un qui s'arrête, ça me chagrine un peu.
jeudi 28 février 2008
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