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Je ne parlerai pas de physique dans cet article. J'ai déjà abordé et clos le sujet.
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Je parlerai plutôt du mental et du comportemental.
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Non, je n'ai pas de complexe sur mon niveau intellectuel. Je connais mon QI, et, merci, ça va, je n'ai pas à me plaindre ! (J'en connais une -ou plusieurs- qui va -vont- dire que je me vante!)
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Par-contre, j'ai souvent le sentiment de ne pas avoir de conversation. A moins de discuter sur un sujet particulier, contrairement à mon Loup, je ne suis pas capable de parler de tout et de rien, en particulier de ce que je ne connais pas. Lui, parfois, parlerait volontier à un panneau indicateur (lol)!
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Ainsi, quand je lis que Christophe rencontre régulièrement des bloggers, je me dis que si l'occasion se présentait, je n'oserais pas, pensant qu'il ne pourrait que me trouver fade et insipide dans ma conversation.
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Mais je parle ici surtout de conversations entre amis. Car, grâce à ma longue expérience (due à mon grand âge), je suis capable, aujourd'hui, d'entretenir une discussion cordiale avec des inconnus, pour peu qu'on nous ait mis à la même table ou parqués dans la même pièce. La propension humaine étant d'adorer parler de soi, il suffit de leur poser quelques questions sur eux-même, et ça roule, Raoul.
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Donc, disais-je, j'ai souvent l'angoisse du silence, la peur de ne pas savoir quoi dire. Plus exactement, de ne savoir que dire d'intéressant, car je n'aime pas trop parler pour ne rien dire (ce qui, tout de même, m'arrive parfois!). Et il se trouve que mes silences surgissent parfois lors de soirées, ce qui indispose mon Loup, d'ailleurs! Je n'en suis pas toujours conscient, mais parfois si. Et alors, une gène se forme en moi, et je cherche désespérément quelque chose à dire.
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DITES, DOCTEUR, ÇA SE SOIGNE ?
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Pourquoi je vous dis tout ça ? Ben pour rien ! Vous avez raison: j'ai encore perdu une occasion de me taire ! Mais c'est pas avec cette réflexion que vous allez m'encourager à parler !
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7 commentaires:
Rassure-toi, nous sommes au moins deux dans ce cas !
C'est bizarre, ça devrait être l'inverse ! On pourrait penser que tu serais plus à l'aise avec des amis qu'avec des inconnus...
Ma grand-mère disait de moi que j'aurais parlé volontiers à une poule coiffée !!! C'est exactement pour ça que j'ai ouvert un blog : pour pouvoir parler pour ne rien dire à un public plus large !!
Et puis il y a des gens avec qui ça passe, et d'autre pas... Non pas qu'ils soient antipathiques, simplement, on a rien à se dire... Mais pour dialoguer, il faut au moins être deux !!! Alors si les réponses sont "oui" ou "non" ou "ah bon"... difficile d'entrenir la conversation !
Bisous Lapinou !
Hello Lapinou,
je n'ai rencontré que 2 ou 3 blogueurs de ma liste et peu avant la rencontre, j'appréhendais toujours sur ce que j'allais leur dire.
Le mieux, c'est de laisser parler l'autre. A ce moment-là, tu te détends et tu enchaînes normalement une conversation avec lui/elle. Bien sûr, il faut que le courant passe sinon le dialogue devient un monologue de sourd.
Et puis, il y a des blogueurs comme TTO (que j'ai eu la chance de rencontrer) qui ne tarissent pas le flot de la conversation. Que ce soit sur MSN ou en vrai, on n'arrête pas de palabrer tous les 2. D'ailleurs, je dois le revoir bientôt car nous avons beaucoup à nous dire. 2 vraies langues de pute ;-)
Je te donne de quoi nous parler de toi : tu es tagué sur mon blog Lapinou chéri !!!
Tu n'es pas le seul, je te rassure. Je ressens exactement la même chose. D'ailleurs je pensais écrire la même note sur mon blog un de ces jours.
Moi, j'ai déjà rencontré des blogueurs et je vais encore le faire très prochainement... mais c'est très difficile et très stressant à chaque fois.
Est-ce que ça se soigne ? Je ne crois pas. Après, j'avoue que tout dépend les personnes. Avec certains amis, je peux passer des heures à discuter, avec d'autres, il y a ces blancs atroces.
En tout cas, si ton copain en est mal à l'aise, il devrait combler les blancs puisqu'il a visiblement beaucoup de conversation. ;-)
Moi aussi j'ai vecu ce genre de situations désagréables plusieurs en me disant que ça venait de moi. Mais en fait il faut bien se dire que s'il y a un blanc c'est autant de la faute de l'un que de l'autre. Ceci avec le temps, ça passe car on arrive mieux à gérer et à "dédramatiser ce genre de situation".
Ceci dit il y a certaines situations très agréables où on n'a pas du tout besoin de parler :-)! (d'autant plus si on a la bouche pleine)
"Par-contre, j'ai souvent le sentiment de ne pas avoir de conversation. A moins de discuter sur un sujet particulier, contrairement à mon Loup, je ne suis pas capable de parler de tout et de rien, en particulier de ce que je ne connais pas."
Ben exactement pareil pour moi ! Apparemment dû à un complexe d'infériorité. Pardon, à cause d'une phobie sociale.
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