Je l'avais déjà entendu dire plusieurs fois, au sujet des bébés, qui ont besoin de recevoir de l'affection, de l'amour, pour se développer correctement. Ainsi, on a retrouvé sous Ceaucescu, en Roumanie, des enfants abandonnés totalement "arriérés" parce qu'ils n'avaient pas reçu cet amour vital. On connaît aussi l'histoire du bébé qui s'en sort mieux dans la pouponnière que ses congénères, simplement parce que, étant plus près de la porte, la veilleuse de nuit le prenait régulièrement dans ses bras.
Mais on parle là de l'amour reçu. Or, c'est vrai aussi pour l'amour que l'on a pour quelqu'un.
C'est le magasine Science et Avenir qui l'affirme, ou plus précisément Boris Cyrulnik, (neuropsy, éthologue).
Ainsi, à l'âge du sexe (et de l'amour), notre cerveau se développe davantage. Mais aussi plus tard, du moment qu'on tombe amoureux. Comment cela ? "Quand on arrive à l'âge de l'appétence sexuelle, nous dit S&A, on apprend à aimer d'une nouvelle façon, intense, qui oblige à quitter la première manière d'aimer (maman, papa,...). L'amour du sexe nous force à tenter l'aventure de l'exploration d'un autre [j'ajouterais: certains explorent sous toutes les coutures !]. Nous sommes obligés d'acquérir l'intelligence d'un autre monde, de développer notre empathie [Je pense qu'il ne parle pas des coups d'un soir !]. Il ajoute que "quand on est amoureux, la longueur des phases de sommeil paradoxal augmente de 30% , or c'est là que les processus de la mémoire sont les mieux incorporés." L'article termine en disant que "même à 120 ans, aimer reste un stimulant essentiel de notre cerveau et de notre monde psychologique intime!"
Donc, moralité, aimons-nous, aimez-vous, et après tout c'est peut-être ça qui nous rend plus intelligent que ces c... d'homophobes !
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Allez, une petite photo pour Coco... et les autres, bien sur !
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