dimanche 27 avril 2008

Souvenirs, souvenirs,...

Suite à mon appel à l'aide, Didou m'a suggéré de raconter mon premier "amour" d'école ? Une lapinette ? Un lapinou ?
J'avouerais que je n'ai pas eu précisément d'amour d'école. Mais ça me rappelle tout de même à certains souvenirs.
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D'abord, en ce qui concerne l'école, je me souviens en primaire avoir apprécié la beauté de certains de mes petits camarades. En particulier Guillaume. Je n'étais pas indifférent non plus à un certain Luc, qui plus tard est devenu un affreux baba-cool négligé. Mais pas vraiment d'amourette. Et comme c'était une école de garçons (eh oui, c'est vieux - ça a changé juste quand je suis parti de CM2), je ne risquais pas de tomber sous le charme d'une mignonne.
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Mais j'avouerais tout de même que j'avais à cette époque une "fiancée". C'était la fille d'amis de mes parents, mais beaucoup plus que ça: quasiment ma jumelle, puisqu'elle est née le lendemain de moi, dans la même maternité. C'est dire qu'on s'est toujours connus.
Je me souviens de notre premier baiser. Nous devions avoir 5 ou 6 ans, et ce fut avec précipitation, car en cachette de nos parents présents. Et je me souviens que je voulais lui montrer qu'il fallait mettre la langue, mais on n'en a pas eu le temps.
Nous nous sommes vus par la suite un peu moins souvent vers nos 10 ans, bien que nous soyions appelés par certains adultes "les petits fiancés". Puis son départ a clos nos relations pendant quelques années.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Cette petite fiancée est donc partie de la région avec ses parents vers l'age de 13 ans.
Mais devinez quoi ?! Quand je l'ai revue quelques années plus tard, je commençais à me poser des questions sur mon avenir dans la société (entendez: "ma situation familiale que je devais, bien-sûr, composer de façon classique").
Si bien qu'elle est devenue la seule personne avec qui je pensais pouvoir faire ma vie (excepté, peut-être, une autre amie d'enfance qui était amoureuse de moi). Beaucoup d'homos qui se sont mariés, je pense, l'ont fait avec leur amie d'enfance. Peur des femmes ? De l'union qui doit s'établir contre notre nature? C'est plus facile avec quelqu'un qu'on connaît depuis toujours.
Et un copain ayant manifesté quelque intérêt à son adresse, je me suis précipité dans cette relation et me suis ainsi retrouvé marié à l'âge de 22 ans.
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Mais la suggestion de Didou m'a en premier lieu rappelé une anecdote. Ce n'était pas une amourette, mais une réflexion que je me suis faite. Je m'explique:
Je devais avoir alors à peu près 4 ans. Et je m'étonne encore de m'être fait une telle remarque. Il y avait dans mon voisinage une petite rouquine très jolie et pétillante, qui s'appelait Sandra ou Alexandra, je ne sais plus trop. Un jour, nous étions en bas de chez nous, et, allez savoir pourquoi, j'ai apprécié ce moment, et je me suis dit, dans ma petite tête de 4 ans: "Il faut que je me souvienne toute ma vie de ce moment, et d'elle". Et ce souvenir est bien resté, et me revient parfois. Je la vois alors, telle qu'elle était, avec ses beaux cheveux auburn légèrement bouclés, là, en bas de notre immeuble. Pourtant, il n'y a jamais vraiment eu de relation entre nous, ni même d'amitié.

Paresse


Je vous le concède, en ce moment, je ne fais pas grand chose sur mon blog. Manque d'inspiration, paresse ???

Allez, j'ai besoin que vous me boostiez un peu. Je vous propose de me donner un sujet d'article que vous aimeriez que je développe. On verra bien si ça m'inspire !

lundi 21 avril 2008

Monter à cru ?

Est-ce que c'est bien ça que ça veut dire ?
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dimanche 20 avril 2008

Devise

Avant le grand boum de ma vie (entendez: "mon coming-out"), j'avais pour devise secrète ces paroles de Gainsbourg chantées divinement par Jane Birking:

"Fuir le bonheur, de peur qu'il n'se sauve"

Cette époque est bien révolue, rassurez-vous. Je vous laisse à votre méditation sur cette phrase.

dimanche 13 avril 2008

mardi 8 avril 2008

Peut-on rire de tout ?

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Il y a quelques temps, je répondais à 'Matthieu l'Anonyme' qu'"il ne faut pas prendre les plaisanteries sur les pédés comme une réelle homophobie." Ceci pour qu'il n'ait pas une peur excessive de son entourage, au cas où il voudrait faire son coming-out.
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Ce à quoi un autre visiteur anonyme a répondu: "Je pense qu'à chaque fois qu'une blague homophobe est sortie (ou une injure comme enculé), il faut faire remarquer à la personne au minimum que ce propos n'est pas PC (politiquement correct) si tu veux rester neutre envers ton interlocuteur, et préciser qu'il est homophobe si tu es plus à l'aise avec toi et envers la personne qui s'est (mal) exprimée. C'est aussi une façon de lutter contre l'homophonie en changeant et faisant évoluer les mentalités. Et ça marchera peut-être pour la génération suivante qui ne considérera plus qu'un enculé c'est négatif et grossier et parfois ça commence par son propre langage (aussi envahi d'homophobie)."
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Personnellement, je ne suis pas aussi catégorique. Il me semble que le véritable humour, c'est d'abord de savoir se moquer de soi-même. Qu'on soit "pédé", juif, noir, Belge, blonde, ou quoique ce soit d'autre, il faut savoir rire de soi-même (des clichés, mais aussi des réalités).
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Bien-sûr, on ne peut pas en rire avec tout le monde. Ainsi, une blague homophobe dans la bouche d'un homophobe n'est pas drôle. Ni une histoire juive dans la bouche d'un antisémite, une blague raciste dans la bouche d'un xénophobe, ...
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Mais je ne considère pas les blagues de vestiaire, par exemple sur les 'pédés', comme méchantes et foncièrement homophobes (en général). Je vois ça simplement comme une affirmation de leur virilité (virilité dont ces pauvres petits hétéros sont si peu sûrs !).
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Aussi, je pense que le petit Matthieu et tous ceux qui ont peur de faire leur coming-out ne doivent pas s'arrêter sur des remarques qu'ils entendent dans leur entourage. Mon père m'a bien dit un jour, au sujet d'un gay, fils d'amis: "Il n'aurait pas fallu que j'aie ça à la maison; il ne serait pas resté plus de 2 minutes!" Il n'empêche que quand il a appris pour moi, il ne m'a pas rejeté, même s'il n'approuve pas mon mode de vie.
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Je crois qu'il faut donc savoir relativiser les choses. Certes, je sais que dans notre dos, des gens qui font bonne figure devant peuvent s'amuser entre eux à notre sujet, mais très sincèrement, je ne pense pas que ce soit méchant.
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Moi-même, je ris donc volontiers sur des blagues sur les homos, pourvu qu'elles soient bonnes. Bon, c'est vrai, les blagues de vestiaires ne sont pas toujours fines, mais il y en a de bonnes, parfois.
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Je dirais enfin que je pense que l'humour est une preuve d'intelligence. Et inversement, le manque d'humour découle d'un manque d'intelligence; les 2 sont liés. Je dis ceci en faisant bien la distinction entre les sarcasmes et le véritable humour. Ainsi, Laurent Gerra, que je considère comme quelqu'un de talentueux, met son talent au service de la moquerie ironique et méchante(et en particulier homophobe), et ça, ça ne me fait pas rire dutout!
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Moralité, on peut rire de tout,
mais pas avec n'importe qui !

dimanche 6 avril 2008

Aujourd'hui,

...c'est l'anniversaire de mon Loup !




samedi 5 avril 2008