Avant d'aborder le 'sujet imposé' par Didou, sujet qu'elle appelle "le gay-detector" (merci Didou, que deviendrais-je sans toi?), je voudrais revenir sur une info qui n'est plus très fraîche, puisqu'elle date du début du mois.
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Il s'agit des réactions suscitées par les propos du pédopsychiatre Marcel Rufo dans l'émission « Le mieux c'est d'en parler » diffusée dimanche 25 janvier sur France 3. Vous pouvez la retrouver via le site GayClic.
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Ce qui a achoppé, c'est que Marcel Rufo a parlé de CHOIX de l'homosexualité. Je suis donc tout à fait d'accord avec les réactions à ce discours, car on ne peut parler de choix, tout comme les hétéros n'ont pas choisi de l'être. Mais ça , j'en ai déjà parlé.
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Donc, le bon Marcel, sous cette avalanche de messages contestataires, s'est volontiers repris sur ce mot. Cependant, sa réponse n'est guère plus satisfaisante. Elle est rapportée également dans cet article de Gayclic.
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J'avais jusqu'ici une certaine estime pour ce pédopsychiatre (ce qui veut dire pshychiatre des enfants; pas des pédés!!!) qui s'exprime fréquemment sur différentes ondes. Mais là, je dois dire qu'il n'a pas tout compris! Il est plutôt à côté de la plaque !
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Je site: "Quand je dis "choix", c'est dans le développement de l'enfant, la découverte petit à petit que celui-ci se préfère en tant que fille (par exemple, pour les garçons et réciproquement pour les filles), et que, petit à petit, il porte son affection, puis plus tard, ses sentiments amoureux sur la personne du même sexe."
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Eh bien je suis désolé, mais je ne me suis JAMAIS préféré ni même vu en tant que fille ! J'ai beau être 'pédé comme un phoque', je me sens mec, et pour rien au monde je ne voudrais perdre mes bijoux de famille ni même revêtir l'apparence d'une femme (sauf en drag-queen, pour s'amuser, mais ça s'est tout autre chose!).
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Je crois que notre Marcel a une vision quelque peu restrictive de l'homosexualité. Peut être la voit-il uniquement à travers son oncle, car, dit-il, il a eu "la chance d'avoir un oncle qui avait justement ce positionnement" (Comme s'est joliment dit!). Seulement, tout comme il y a une 'foultitude' d'hétérosexualités, il y en a autant d'homosexualités. Peut-être même plus, d'ailleurs, car si les hétéros sont "mono-phasés", nous sommes "bi-phasés" (comprendra qui voudra), ce qui double à peu près les possibilités.
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Ceci m'amène à une réflexion que je me suis déjà faite. Lors des différentes gay-prides, sont réunis en fait les LBGT (lesbiens, gays, bisexuels, et trans). C'est, je pense, une bonne chose, car comme on dit, l'union fait la force. Il s'agit en fait d'un regroupement de "minorités sexuelles".
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Mais ce n'est pas pour autant que je m'identifie aux transsexuels. Je les respecte comme chaque être humain, je peux très bien m'amuser en leur compagnie qui peut être très agréable, voire ludique, mais je ne suis pas, personnellement, transsexuel, loin de là! Et là non plus, ce n'est pas un choix (ni de ma part, ni de la leur), c'est un fait.
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Allez, Marcel, il va falloir étudier un peu plus le sujet si tu veux garder ta crédibilité, ou alors t'abstenir désormais d'aborder le sujet !!!
Les réactions à cette émission ICI
4 commentaires:
Je suis entièrement d'accord avec toi ! Il y a de multiples homosexualités ! Et Marcel ne se réfère qu'à un minorité d'entre vous, ce qui est très réducteur (sans doute que le psy aime les "cas" difficiles et "torturés", c'est plus intéressant pour lui).
Sans aller jusqu'à la transexualité, je pense qu'il évoque les personnes qui empruntent à l'autre sexe leurs codes d'apparence, sans aller là non plus forcément jusqu'aux travestis.
Sauf que sa façon de l'expliquer me semble erronée (tu noteras le "me semble", c'est parce que je ne suis pas psy !).
Si j'aime en tant que fille emprunter aux garçons certains codes vestimentaires par exemple, je n'exprime en aucune manière un souhait enfoui d'être un mec !! Je suis ravie, absolument heureuse d'être une fille et... j'aime les garçons ! J'envie simplement ces petits trucs qui sont sensés leur appartenir (pas les bijoux de famille hein ??? sauf qu'en j'ai une envie pressante bien sûr, lol !).
Et pourquoi, plutôt que demander l'avis d'un psy, ne pas poser la question aux intéressés ? Sans aller chercher des exemples compliqués bien sûr... Juste des exemples simples, comme le tien au celui de ton loup.
Heureusement, les blogs sont là pour ça aussi !
Je plussoie ton avis et celui de Didou. Personnellement, je me suis toujours aimé en homme et n'ai jamais regretté de ne pas être une fille.
Je crois que ce soi-disant "psychiatre" a oublié qu'être psy signifiait prendre du recul et ne pas imposer des idées préconçues.
Qu'est-ce que je me sens bien moi aussi avec mes bijoux de famille (sic) !
Je crois que je ne me suis jamais autant senti "mec" depuis que je me suis ouvert à l'homosexualité.
peutetre voulait il parler des rôles que la tradition séculaire attribue aux sexes et que les femmes ont chamboulé faisant de l'homme un être un peu moins sûr de lui ! cela dit,il parait que aimer les modes, les arts plastiques seraient du ressort du côté féminin, la grande sensibilité aussi, alors , pourquoi il y a de quoi être fiers de posséder un côté viril qui mène à la conquète du mâle aussi fort que soi et un côté tendre pour se blottir dans les bras
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